C'est beau, c'est du «clé en main», et ça devrait vous plaire... Belle victorienne avec façade de pierre, très lumineux, vraiment bien situé... Je le répète, venez voir...
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January 2011
Retour vers le futur... ou plus exactement, sur un article paru vendredi dans Le Devoir et vantant les mérites d'une série télé à l'affiche en février à Radio-Canada.
Pourquoi? Pour ses lignes: «Franchement, et de loin, il s'agit de la meilleure série télé québécoise de cette saison 2010-2011. On peut le répéter avant de le détailler: c'est très bon, excellent même...»
Et puis aussi, pour ces lignes: «La série est une idée originale des deux comédiens [Legault et Bossé] qui ont été aidé à l'écriture par Joanne Arseneau et Danielle Dansereau».
Danielle Dansereau a, entre autre, remportée un prix Gémeaux pour la première partie de la série Le négociateur en 2006. Elle est, avant tout, ma sœur et ma marraine et je suis très fier d'elle.
Il y a parfois d'autres informations qui vous arrivent de nulle part sinon que par le plus grand des hasards improbables... Celle-ci, par exemple: un collègue vient de se porter acquéreur de plusieurs pièces d'art (poterie, tableaux, etc.) pour des sommes ridicules lors d'une vente parrainée par... la succession de Pierre Dansereau.
Pierre Dansereau est un écologiste émérite au Québec et dans le monde et c'est également mon oncle. Or il se trouve que même s'il ne rajeunit pas, il est toujours bien vivant. Que l'on vende ses biens à rabais et sous l'autorité de sa «succession», m'apparaît tout aussi inextricable que le retour d'un dictateur ou les jeux de coulisse du crime organisé. Je ne serai pas surpris de voir ici les mains d'un trust ou d'un banquier... Mais, puisqu'il s'avère que nous vivons sous le règne de l'impunité quand l'argent parle, il ne nous reste plus qu'à attendre l'annonce de la prochaine vente aux enchères...
Pierre Dansereau fêtera en octobre 2011 son centième anniversaire. Aujourd'hui, il est toujours vivant. Il est bon de le rappeler.
En date du 28 décembre 2010, la dette nationale [américaine] était de $13,877,230,355,933.00.
Si le gouvernement fédéral commençait à ce moment même à rembourser la dette nationale à un taux d’un dollar par seconde, cela prendrait plus de 440 000 ans pour rembourser la dette nationale.
Si le gouvernement fédéral commençait à rembourser la dette nationale à un taux de 10 millions de dollars par jour, il faudrait approximativement 3800 ans pour rembourser la dette nationale.
La dette nationale américaine augmente d’environ $4 milliards quotidiennement. (la source ici).
Si vous ne souhaitez pas vous laissez déprimer par ce qui précède, j'ai pour vous un formidable antidote: il faut de toute urgence vous précipiter pour louer (ou acheter) le dernier film de Jaco van Dormael, Mr Nobody. C'est non seulement délicieux, mais c'est réjouissant et intrigant; c'est aussi admirablement bien filmé et bien interprété. Et en plus, je viens d'apprendre qu'il existait un version romanesque (aux Éditions Stock), signée par l'auteur-réalisateur. Voici le résumé que l'on en donne:
«Nemo Nobody, né en 1972, est persuadé d'avoir toujours 36 ans alors qu'il se réveille sous les traits d'un vieil homme, et que nous sommes en février 2092. A cent vingt ans, Mr. Nobody est à la fois l'homme le plus vieux du monde et le dernier mortel d'une humanité nouvelle où plus personne ne meurt. Cela n'a pas l'air de l'intéresser beaucoup, ni même de le troubler. La seule question qui le taraude et l'obsède aujourd'hui est de se demander inlassablement s'il a vécu la vie qui était la bonne, aimé la femme qu'il devait aimer, eu les enfants qu'il devait avoir... Et pas les autres, toutes les autres vies, toutes les autres femmes possibles... Petit garçon, il doit choisir sur un quai de gare dans quelle direction partir, les bras de sa mère ou ceux de son père. A l'instant fatidique où ceux-ci se séparent, Nemo Nobody ne connaît toujours pas la bonne réponse. Dès lors toute son histoire repose sur cette indécision terriblement romanesque. On suivra Nemo Nobody dans toutes ses aventures, vécues ou rêvées, réelles ou fantasmées...»
Ça résume bien l'histoire... mais ça ne dit rien de sa beauté et de sa forte évocation des moments charnières de notre vie, moments qui se retrouvent pour une bonne part, dans notre enfance et notre adolescence... enfance et adolescence qui sont, en réalité, le véritable sujet du film.
Voilà, c'était ma prescription du jour (à renouveler aussi souvent que désiré) à la morosité ambiante...
La Gaspésie n'a pas été épargné en début d'hiver... La télé nous en a montré quelques images... Mon père y résidant maintenant à l'année, plusieurs de mes amis me demandaient souvent des nouvelles... J'étais tenté de répondre par le titre d'un film presque mythique pour les membres de ma famille: «Ils vont tous bien»...
J'ai reçu ce matin un court vidéo et une photo de mon père qui est toujours à Percé. Les habitués reconnaîtront la promenade (ou ce qu'il en reste) devant le célèbre hôtel La Normandie...
La lecture des fiches descriptives nous réserve souvent de délicieux moments d'hilarité sinon de franches interrogations... Je passe sous silence les nombreuses fôtes d'ortografes et les cas d'utilisation du frangoulais (une langue aux racines mystérieuses)...
Il se glisse parfois ici et là des petites couilles... pardon, des petites coquilles assez savoureuses: celle-ci, par exemple, lue hier soir: «...bien situé, près de tous les sévices et du centre-ville.» (Et non, il ne s'agissait pas d'un donjon offrant des «sévices» spécialisés).
Vous arrive-t-il d'en dénicher quelques-unes, de ces perles, vous-même? N'hésitez pas à m'en faire part. On pourrait constituer un joyeux catalogue...
Assisté ce matin à une extraordinaire assemblée spéciale des agents de La Capitale qui nous annonçait des changements formidables à venir... mais je n'en dirai pas davantage pour l'heure, car le tout sera l'objet d'annonces ultérieurement.
Stimulant, enivrant, excitant, innovant... les qualificatifs ne manqueront pas pour qualifier ce changement. Pour l'instant, je ne peux dire que... chut... le secret sera dévoilé plus tard...
J'ai hésité longtemps (et j'hésite encore, écrivant ce qui suit) à parler d'Haïti, étant donné l'Orgie d'information dont les médias nous abreuvent, avec toute la compassion hypocrite que l'on connaît. Oui, c'est un bien triste anniversaire et oui, la situation qui perdure ne fait qu'en prolonger les malheurs. La raison qui me porte à écrire ce billet, est les quelques lignes lus, hier, dans mon journal, pour parler d'Haïti. Un détail, me direz-vous, mais de ces détails qui ont l'heur de me faire bouillir d'indignation...
Voici de quoi il retourne: au détour d'une information de faible importance, le journal écrivait ceci: «...les ambassadeurs des pays amis d'Haïti (États-Unis, Brésil, Canada, France) comptent appeler M. Préval afin de discuter», etc.» Ce qui me fait bouillir? C'est qu'on ose encore appeler «pays amis» ceux-là même qui sont largement responsables des malheurs d'Haïti, que ce soit par des coups d'État (ou enlèvement de chef d'État), sanctions économiques et exploitations de toutes sortes. Voilà ce qui me fait bondir, à l'heure où la reconstruction ne pourra jamais se faire sans que les puissances étrangères cessent à leur tour d'agir comme des «amis».
Mon Dieu, gardez-moi de mes amis, mes ennemis je m'en charge, disait ma mère.
Il y a tant de choses dont je voulais parler... Je voulais parler de ma joie, hier, en apposant le fanion «VENDU» devant le duplex de la rue Jules-Verne (je voulais illustrer la chose avec mon appareil photo... qui s'est trouvé à court de piles). Je voulais parler de cette pancarte installée hier encore devant le 4575 De Lorimier pour annoncer le condo que j'ai à vendre. Et je vous reparlerai certainement de tout ça..., mais une autre fois.
Pour l'heure, je voulais partager avec vous une lecture extraordinaire que je viens de compléter. C'est un tout petit roman qui est un très grand roman. Le titre: Neuf ans, pas peur. Son auteur, mon ami André Marois. «Ah! Évidemment, c'est son ami, alors forcément...» La réalité c'est plutôt: «C'est son ami et par chance, il vient de signer une œuvre d'une force inouïe!»
C'est d'une cruauté terrible, et c'est parfois presque drôle. Je parlerai d'une tendre cruauté, d'une bouleversante émotion, d'une incroyable efficacité... À travers un style qui a toutes les apparences de la simplicité, c'est d'une grande complexité. Et même quand on est tenté de dire qu'il ne se passe pas grand chose, l'auteur parvient à créer un suspense prenant.
Il est question de violence, de bonheur tranquille, d'abandon, d'amour et d'indifférence... De courage aussi. De la pudeur des mots et de l'insoutenable densité du silence. Je répète: à travers la simplicité, c'est complexe. Je suis sorti de ma lecture, bouleversé. Le cœur à l'envers. Je ne parviens qu'imparfaitement à analyser ma propre émotion, mais je ne peux que vous encourager à expérimenter par vous-même. À plonger dedans comme en vous-même. Allez-y, vous ne le regretterez pas...
Pour ceux qui aurait raté l'émission d'hier soir à Télé-Québec, on peut la visionner ici.
C'est pas pour dire, mais en toute objectivité, notre directrice était plutôt bonne. Bon sens de la répartie, bonne connaissance de son sujet et bon sens de la communication... c'est pas pour dire, mais...
Avis aux intéressés: ce soir, à l'émission Les Francs-Tireurs, la directrice de La Capitale du Mont-Royal, Madame Nathalie Clément, participera à une émission spéciale consacrée au Plateau Mont-Royal. Ses amis et sa famille seront devant le petit écran... C'est à vingt heures, ce qui ne nous laisse pas beaucoup de temps... l'avoir su avant, je vous en aurais parlé plus tôt. Parce qu'on a un petit coup de cœur pour la directrice...
On repart... ou presque, puisque le bureau est encore fermé aujourd'hui. Toute l'activité qui a commencé dans les jours avant Noël reprend tranquillement, comme après une courte hibernation. Il me semble cette année que la pause du temps des Fête ait été particulièrement longue, Noël et le jour de l'An tombant pendant un week-end.
De mon côté, je soigne tant bien que mal mon «...ite» qui tenaille mon épaule, je m'efforce de garder le sourire et surtout de trouver le sommeil. Avec la médication appropriée, on y arrive toujours...
Si le «3 fait le mois», je me réjouis de constater que le moral pour 2011 s'annonce bien et que les amis devraient être également au rendez-vous. N'est-ce pas merveilleux? Pendant ce temps je caresse quelque projet pour l'année en cours dont j'espère, au fil des mois à venir, pouvoir vous reparler. J'ai également profité de la pause du temps des Fêtes pour reprendre quelques lectures sur l'empire américain qui alimentent ma réflexion autour du 11-Septembre et ses conséquences. Trouvé également mon nouveau titre de travail autour de l'ouvrage que je voudrais y consacrer: 11-Septembre: vérité ou conséquence? (ma traduction libre de thruth or dare).
Alors voilà... nous sommes en 2011! Le passage s'est produit sans heurt (mis à part quelques verres brisés), dans la joie, le bonheur et l'allégresse. Parents et amis étaient au rendez-vous. Ce fut pour moi un plaisir de tous les instants que d'être entouré par tout ce beau monde. Et à tout ceux qui n'étaient pas présents et qui lisent ces lignes, sachez que j'ai pensé à vous et que vous m'habitiez, tous autant que vous êtes. Par delà les frontières du temps et de l'espace.
Pour une raison que je ne m'explique pas, et malgré les considérations païennes de cette fête du Jour de l'An, j'ai toujours ressentie une certaine spiritualité (plus encore qu'à Noël qui est la fête de la nativité, hélas, bien «commerçante»), et même une spiritualité certaine, donc, en ce passage de l'année ancienne à l'an nouveau.
Je trouve également amusante cette tradition des résolutions; on n'y aura donc pas échappé et parmi les quelques unes entendues, je retiens celles-ci: «Aller un peu plus loin» (un autre voulait aller vers Kyoto sans son auto), «Se résoudre à la vague de l'irrésolu», «exceller dans le non conformisme», «résolu à trouver ne solution», et enfin, «mettre le monde à l'envers à commencer par le mien»... Autant de résolutions, de promesses et de désirs qui nous porteront sûrement jusqu'à l'an prochain. Je suis bien certain que si Dieu existe, il trouvera là son chemin pour nous rejoindre (mon frère me dira-t-il que c'est à nous de le rejoindre? La question est posée et elle rejoindra probablement une certaine vague d'irrésolution).
Ce matin je me découvre manchot (un problème qui finit en «...ite») et même s'il n'est pas évident de garder le sourire (essayez d'enfiler vos chaussettes ou de nouer vos lacets avec un seul bras, vous m'en reparlerez), j'ai toutes les raisons d'être heureux. Lesquelles? Toutes, justement. Et celles qui n'en sont pas ont fondu durant la nuit.
Tout ce long prologue pour finir à ceci: BONNE ANNÉE À TOUS. Je vous la souhaite douce et bonne, pleine de plaisirs et d'amour, de quêtes et de retrouvailles, de partage et de compassion, de complicité et d'échange, d'abandon et de ravissement... (la suite de la liste s'écrira au fil des jours).
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